E' ASSIM MESMO ( Francês e Português)

C’est comme ça exactement.

J'attends des lettres. Je n'ai jamais désespéré de les reçoit.

Et le facteur ne me ramène rien. Il passe, en me regardant du coté.

C'est comme ça exactement.

Les lettres sont des ombres. Déjà je ne peux pas demander au facteur.

- S’il y a, je les livre, il dit, souriant.

C’est comme ça exactement.

Après beaucoup attendre, à la porte, un jour il m’a demandé.

-Vous attendez les lettres, de qui, d'une femme ?

Bien sûr. Je réponds. Vous ne m'avez jamais les livré.

De certain elle vous a oublié. Et un autre a trouvé.

Ne pas ouvrir l'enveloppe de la personne aimée, est aussi triste.

- Vous n’étés pas le seul. Il y a beaucoup de gens qui attendent quelque lettre.

C’est comme ça exactement.

J'ai réfléchi qu'elle vivait aussi loin, qu’avec la distance, et l’anxiété, SON amour avait disparu.

Mais je tiendrai de lui apprendre une leçon, au facteur insolent.

Un jour il frappera les mains et me livrerait la lettre de mon âme.

C’est comme ça exactement.

J’ai aussi pensé écrire à moi-même, avec une écriture féminine. – Vous voyez votre tromperie ? (Je dirait au facteur). Vous voyez comme je suis aimé ?

Et comment resterait mon cœur ?

C’est comme ça exactement.

Mais un jour il a frappé les mains à la porte.

-C’est pour Don. Mais il n'était pas le facteur.

Surpris et sans savoir comment faire, en chancelant à cause de la chirurgie, j’ai ouvert le verrou.

Et il m'a livré un joli bouquet des fleurs champêtres.

Ils étaient des fleurs, une fête des lettres. Lesquelles j'ai arrosé avec des larmes.

Le lendemain, avec l’exubérant bouquet, j'ai appelé le facteur.

Vous voyez, j'ai reçu des dizaines des lettres, parfumées, de Toulouse.

- Toulouse ? Où est-il ? (Il m’a demandé)

- En France. Elle m’a envoyé des lettres parfumées champêtres.

- Une chose comme cela, je n’ai jamais vu. Maintenant heureux nous voulons.

C’est comme ça exactement.

DON ANTONIO MARAGNO LACERDA.

Prêmio UNESCO/jornal.poemas.

www.jornaldosmunicipios.go.to

jornaldosmunicipios@ig.com.br

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E' ASSIM MESMO

Espero cartas .Nunca desesperei de recebe-las.

E o carteiro nada trás. Passa, me olhando de soslaio.

E' assim mesmo.

As cartas são sombras. Já nem posso perguntar ao carteiro.

- Se houver eu as entrego, diz ele,sorrindo pôr inteiro.

E' assim mesmo.

De tanto esperar, ao portão, um dia ele perguntou.

De quem esperas cartas, de uma mulher?

E' claro. Respondo. Você nunca ma entregou.

De certo ela de você ; esqueceu.Outro arranjou.

Não abrir o envelope de pessoa amada, é tão triste.

- Você não é o único. Muitos esperam carta alguma.

E' assim mesmo.

Ponderei que ela morava tão longe,que a distancia,

em ansia, o seu amor havia sumido.

Mas haveria de dar uma lição ao carteiro atrevido.

Um dia ele bateria palmas.E entregaria a carta da minh' alma.

E' assim mesmo.

Pensei até em escrever para mim mesmo, com letras de mulher.

- Vê o seu engano? (diria ao carteiro). Como sou querido?

E como ficaria meu coração?

E' assim mesmo.

Mas um dia bateram palmas, ao portão.

- E' para o Don.. Mas não era o carteiro.

Meio sem jeito, capengando de operação, abri o trinco.

E me entregaram um lindo bouquet de flores campestres.

Eram flores, uma festa de cartas.Que reguei com lágrimas.

No outro dia, com o bouquet viçoso, chamei o carteiro.

Vês, recebi dezenas de cartas, perfumadas,de Toulouse.

- Touluse? Onde é isto? (perguntou).

- França.Ela me mandou cartas perfumadas campestres.

- Coisa assim nunca tinha visto.Agora felizes queremos.

E' assim mesmo.

DON ANTÔNIO MARAGNO LACERDA

Prêmio UNESCO/jornal/poemas.

www.jornaldosmunicipios.fo.to

jornaldosmunicipios@ig.com.br

DON ANTONIO MARAGNO LACERDA
Enviado por DON ANTONIO MARAGNO LACERDA em 15/09/2005
Código do texto: T50601